Au détour d'un méandre fluvial où on se perd et on se retrouve, c'est toute splendeur amazonienne magnifiée par un noir-blanc contrasté qui accompagne ces explorations autant physique que psychique dans l'espace-temps. Si on s'attend déjà au bout du voyage à une évocation métaphysique de la cosmogonie indienne mêlée à une transe hallucinatoire, c'est plutôt cette réflexion sur l'image - un corps photographié n'est rien d'autre qu'un chullachaqui , corps dépourvu de souvenirs et d 'émotions - qui nous intéresse davantage.
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