Le narrateur n'est nul autre que Jean-Luc Godard lui-même. C'est en tout cas sa voix, mais dans quelle mesure est-ce vraiment Jean-Luc Godard ? abord semble légitime et éclairante, est en fait une énigme en soi. personnages. La promesse d'immanence et d'ubiquité est en fait une transcendance aliénée, une interprétation idiosyncratique réalisée d'un point de vue céleste – mais point de vue tout de même. Si Dieu existait, il se tromperait certainement sur bien des choses . Dans le film, le dédoublement de l'image par la voix lui juxtapose une couche de sens qui n'est pas nécessairement la sienne.Ce narrateur, qui semble avoir enjambé la passerelle du roman vers le film, possède une finalité qui lui est intérieure : par un langage littéraire et formel, il magnifie, glorifie, approfondit le contenu des images et des dialogues. Le contraste ne peut qu' être d'une vivacité étonnante, puisqu'une grande partie des événements, le ton, et les échanges entre personnages sont somme toutes assez banals mis de côté les embellissements et exagérations du narrateur, celui-ci erre suffisamment pour tomber dans la mésinterprétation – comme s'il projetait, injectait ses propres réflexions et vœux dans certaines situations, procédant ainsi à des inflexions de sens.Le passage le plus emblématique de ce caractère-là transparait dans la scène de la tentative de détroussement : il attribue durant l'opération à Franz des sentiments que celui-ci n'a vraisemblablement pas à l'égard d'une Odine bouleversée, en laissant entendre que celui-ci serait prêt à se couper les poignets et abandonner tout ce qu'il possède pour ne pas la voir dans un tel état. Ce à quoi les images rétorquent dédaigneusement dans la foulée : Franz n'hésite à aucun moment à renoncer à l'entreprise qui a causé la malheur d'Odine ; la priorité est bien l'accomplissement de la mission de braquage. de tendresse.Il ne manifeste pas non plus d'outrage ou de réaction passionnée lorsqu'elle se fait battre par Arthur devant ses yeux ; il la défend là aussi par devoir, par obligation, et peut-être aussi par intérêt. En tout cas, il semble assez détaché du sort et des émotions d'Odine. Tantôt l'image donne raison aux préfigurations d'une voix-off perspicace, tantôt le narrateur semble se perdre dans ses citations intellectualistes loin du cœur réel des faits. Il découle de ceci le fait que la narration possède une valeur de supplément ;elle est un ajout qui n'est pas nécessaire pour la compréhension du film, mais qui lui confère une esthétique mythologique faite de grandeur et de petitesse. On peut facilement s'imaginer que de par son caractère contingent, celui-ci aurait pu autre. Une version alternative et radicalement différente, loin de rivaliser avec celle de son auteur, aurait pu néanmoins figurer : les possibilités semblent infinies. A cette dualité du discours s'ajoute naturellement la vision, l'interprétation, le récit du spectateur lui-même qui émerge en même temps que la pellicule se déploie, auquel le genre de Godard assure là encore une grande liberté quant à sa propre lecture du film.celui-ci aurait pu autre. Une version alternative et radicalement différente, loin de rivaliser avec celle de son auteur, aurait pu néanmoins figurer : les possibilités semblent infinies. A cette dualité du discours s'ajoute naturellement la vision, l'interprétation, le récit du spectateur lui-même qui émerge en même temps que la pellicule se déploie, auquel le genre de Godard assure là encore une grande liberté quant à sa propre lecture du film.celui-ci aurait pu autre. Une version alternative et radicalement différente, loin de rivaliser avec celle de son auteur, aurait pu néanmoins figurer : les possibilités semblent infinies. A cette dualité du discours s'ajoute naturellement la vision, l'interprétation, le récit du spectateur lui-même qui émerge en même temps que la pellicule se déploie, auquel le genre de Godard assure là encore une grande liberté quant à sa propre lecture du film.auquel le genre de Godard assure là encore une grande liberté quant à sa propre lecture du film.auquel le genre de Godard assure là encore une grande liberté quant à sa propre lecture du film.
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