Quand la ville dort...

Marcellus 2022-06-12 14:01:54

The Asphalt Jungle est un film contrasté, non seulement dans le sens où il s'agit d'un film noir dont le clair-obscur fut une composante indispensable, mais aussi comment Huston nous montre la confrontation et les oppositions - celle des polices et des criminels, celle du jour et de la nuit (où le film se passe presque entièrement sauf deux scènes diurnes), celle de la lumière (comme les rues éclairé par la phare de la police) et l'obscurité (cave, sou sol, égout .. ), celle de la ville même et de « ces étrangers » qui la rejette, qui cherche à tout prix à quitter cette asphalte jungle que ce soit pour revenir chez soi, ou bien pour trouver un ailleurs.

The Asphalt Jungle est aussi un film tragique sur le hasard et le destin. Les protagoniste se perdent au fur à mesure dans un cercle fatal (il parait que c'est un cercle rouge - on voit très clair les influences de Huston sur le film de Melville) sans y sortir indemne. Comme le tiroir-caisse où fut caché l'arme du crime au début du film ne serait-il pas celui qu'ouvrira Emmerich pour y prendre un revolver fatal ?

C'est ce dernier qui mènera à la perte de nos « héros ». C'est la famille pour Louis, les femmes pour Dr (le calendrier pin up, sa fuite au Mexique et la danseuse au bar.), la ferme d'enfance pour Dix et même les courses pour ce policier corrompu, puisque « leur crime n'est qu'une forme dégénérée de l'ambition » (de leur désir) - raison sans doute pour laquelle les criminels nous parait si compatissants.

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The Asphalt Jungle quotes

  • Alonzo D. Emmerich: So, since I'm gonna' be busy with a lot of cases, I thought you might like to take a trip.

    Angela Phinlay: Where to?

    Alonzo D. Emmerich: Oh, I don't know, the coast, Florida - anywhere you like.

    Angela Phinlay: Could I, uncle Lon? Anywhere? No foolin'?

    Alonzo D. Emmerich: Yes, I think a change of scenery might be good for you.

    Angela Phinlay: Wait. You wait right here. I've got the most terrific idea!

    Alonzo D. Emmerich: [runs and grabs a magazine, shows it to him] Oh, Cuba... that's not a bad idea.

    Angela Phinlay: Imagine me on this beach here in my green bathing suit. Yipe! I almost bought a white one the other day but it wasn't quite extreme enough. I mean, don't get me wrong, if I really went in for the *extreme* extreme, I woulda' bought a French one. Run for your lives, girls, the fleet's in. Oh, uncle Lon, am I excited. Yipe!

  • Det. Andrews: [knocking repeatedly on Angela's door] Okay, miss. It's a shame to bust this door in, but here goes.

    Angela Phinlay: [Angela suddenly opens the door] Haven't you bothered me enough, you big banana head? Just try breaking my door, and Mr. Emmerich will have you thrown out of the house!

    Det. Andrews: Afraid not, miss. He's got troubles enough. As a matter of fact, he's a dead duck.

    Police Commissioner Hardy: [voice heard from off-screen] Hurry up, Andrews! Bring the young lady in here.

    Angela Phinlay: Do I have to talk to him? Couldn't I just talk to you?

    Det. Andrews: Come on, baby. Get it over with. And... be smart. Tell the Commissioner the truth. That's the only thing to do. Come on.

    [leads her out the door]