Notes

Owen 2022-10-20 04:54:33

Le titre de l'album reprend le début d'une célèbre citation de Mao : « La révolution n'est pas un dîner de gala ; elle ne se fait pas comme une œuvre littéraire, un dessin ou une broderie ; elle ne peut s' accomplir avec autant d'élégance, de tranquillité et de délicatesse, ou avec autant de douceur, d'amabilité, de courtoisie, de retenue et de générosité d'âme. La révolution, c'est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre. »

Répliques célèbres et droles :
- Mon Dieu, pourquoi m'a-tu abandonné ? Parce que je n'existe pas.
- La France en 67 c'est un peu comme des assiettes sales
- Quand le soleil se couche, il est tout rouge. Pour moi le soleil ne se couche jamais.
- Sur le chemin du socialisme on rencontre toujours la révolution.
- D'où viennent les idées jutes ? Elles tombent du ciel ? Elles viennent de la pratique sociale et de la lutte pour la production, de l'expérimentation scientifique et puis.. de la lutte des classes.
- Supprimer les examens parce que l 'on y apprend rien, parce qu'il est interdit de copier et aussi parce que c'est une sorte de racisme parce qu'ils sont réservés à ceux qui travaillent à plein temps et parce qu'ils sont générateurs de névrose, d' angoisse et de frustration sexuelle.
- Le club Méditerranée fait sur le même schéma que les camps de concentration

Le dialogue de Véronique et de Francis Jeanson:
- Formidable ces universités fermées.
- Oui mais il faudra les rouvrir
.instant les étudiants sont aux champs et je trouve ça formidable (...)
C'est le fait d'avoir fait ce travail manuel, physique, avant qui m'a permis de réussir le bachot, qui m'a aidé en tous cas à réviser avec toi.
- A bon c'est ce qui t'a permis de mieux comprendre ce que je te disais quand je te parlais de philosophie !
- C'est un très grand problème l'éducation. Tu trouves pas qu'il faut tout reprendre à zéro ?
- Oui mais comment ?
- Et bien d' abord fermer les universités comme en Chine
- Ce qui me gêne c'est que la culture c'est toujours une affaire de classe. Les ouvriers, ils viennent voir l'exposition Toutenkhamon parce que c'est de l'or. Si c' était du papier, ils ne se dérangeraient pas, ils s'en foutent.
- Fermer l'université avec des bombes. Pareil qu'en Algérie
- non répond Jeanson. Il y avait un peuple derrière Djamilla des hommes et des femmes qui étaient déjà entrés dans la lutte
-C'était pour l'indépendance et moi aussi je veux mon indépendance
- Toi tu veux ton indépendance mais vous êtes à la vouloir ? Je t'ai posé la question tu m'as dis deux ou trois
-Mais justement il y en a beaucoup qui n'y pensent pas encore et nous on pense pour eux
- Tu penses qu'on peut faire une révolution pour les autres ? Tu peux participer à une révolution, tu ne peux pas l'inventer.
- Si je veux acquérir des connaissances, il faut que je passe par la pratique
- La pratique révolutionnaire suppose une connaissance de la situation. Quel contenu vous donnerez ensuite a vote action ?
- Le terrorisme c'est un début d'action
-A quoi ça sert de tuer des gens si tu ne sais pas ce que tu feras après. Vous savez seulement que le système actuel vous est odieux et que vous êtes terriblement impatient d'en finir avec lui.
- Apres, j'étudierai la situation. Je n'arrêterais pas.
- La situation où l'étudieras-tu après ? Vous vous ferez arrêter au bout de huit jour.
- Francis toi aussi tu as été poursuivi.
- Oui mais il y avait beaucoup de complices parmi la population française. Parce que parmi ceux qui n'étaient pas tout à fait favorables à l'Algérie indépendante, ils n'étaient pas prêts à nous dénoncer. Vous n'aurez pas de complices qui iront jusqu'à se rendre complices de meurtres en séries. Vos actes ne mèneront à rien s'ils ne peuvent être pris en charge par une communauté, une classe par un grand nombre d'hommes et de femmes qui s'y associeront. Tu imagines qu'on peut comparer la Russie tsariste à la situation française actuelle ? Oui je pense que c'est une erreur, oui je pense que tu t'engages dans une voix sans issue.

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La Chinoise quotes

  • Francis: But your idea?

    Veronique: To close universities.

    Francis: But how?

    Veronique: With bombs.

    Francis: With bombs? Are you going to... Are you going to throw bombs?

    Veronique: Listen, when one starts killing students and teachers, they won't show up, and so the universities will close.

    Francis: But tell me are you doing it alone?

    Veronique: Well, there are two or three of us.

    Francis: Two or three, but...

    Veronique: But for example you during the Algerian War when Djamila Bouhired blew up cafes, you were there, you defended her when Marshal Juin and then those L'Express guys were against her.

    Francis: Uh-huh.

    Veronique: All of France was against her except for you.

    Francis: Yes, that's right. But there is a difference, and tell me if I'm wrong.

    Veronique: What difference? Please explain?

    Francis: Because there was a whole people behind Djamila. There were men and women who had already entered the struggle...

    Veronique: But it was for...

    Francis: Pardon?

    Veronique: It was for indipendence, and me too, I want my independence.

    Francis: You want your independence, but how many of you want it that way? I asked you, and you said two or three.

    Veronique: Precisely. There are many who don't think about it yet. So we think for them now. It's for them.

    Francis: Do you think you can make a revolution for others?

    Veronique: But Francis, you agree that work is struggle?

    Francis: Of course it's struggle, but what is the struggle?

    Veronique: Look, if I want to know the theory and methods of revolution, I'm obliged to participate practically in a revolution.

    Francis: You can participate in a revolution but not invent one.

    Veronique: Look, if I want to gain knowledge, you have to go through practice, right?

    Francis: Yes.

    Veronique: Do you agree?

    Francis: Yes, I agree, but revolutionary practice nevertheless presumes knowledge of the situation. Do you know?

    Veronique: Yes, I know the situation. Everything is wrong.

    Francis: You know it, but do you know...

    Veronique: And it makes itself known to... to...

    Francis: Do you know what can be done to remedy it?

    Veronique: But you do agree that all genuine knowledge originates in direct experience?

    Francis: When you believe in direct experience, does it tell you what content to give to your action next? Because terrorism, it's only the beginning of action. It's terrorism, isn't it?

    Veronique: Yes, it's terrorism.

  • Henri: The silence of the infinite space. It's not the silence that scares me, it's the sound and the fury.