Feminism and the History of American Television

Mina 2022-11-23 08:03:11

(Small thesis in France, closed and translated in my spare time)

Le féminisme et la série télévisée américaine

- Analyse la série « The Handmaid's Tale » (La Servante écarlate)

Le féminisme, la télévision et les séries télévisées

Le mot féminisme est connu depuis les grandes manifestations de libération de la femme ayant pour objectif d'abolir les inégalités homme-femme ; d'abord avec la vague de critique de l'idéologie du patriarcat pendant les années 60, jusqu'à une troisième vague à partir des années 90 qui rappelle la femme à l'amour-propre, à l'indépendance, ce qui nécessite que la femme se libère totalement du rôle d'accessoire de l'homme. En tant que support idéologique important, le cinéma De plus,alors que le cinéma est acculé à la passivité en raison de la pression du machisme et de l'influence de la représentation de la femme comme un objet depuis la fin des années 80, c'est la télévision qui prend durablement la place du cinéma et marche en tête de cette bataille en produisant des séries comportant les éléments féministes.

La télévision devient le support d'expression pour les communautés de minorités qui sont opprimées et exploitées par le système de la société actuelle, du fait de sa nature de média de masse : la rentabilité est dictée par les recettes publicitaires qui sont liées à l' audience. ça dépend de son propre nature -> un des véhicules de média masse, et sa manière de rentabilité -> les recettes de pub étant décidées par l'audience Selon le Niesen Cross-Platform Report qui a enquêté sur « American video habits by age, gender and ethnicity » en 2011, on apprend que «Women ages 2+ watch nearly 16 hours of traditional TV more per month than men. ».C'est-à-dire que produire des programmes appréciés par les femmes est nécessaire pour maintenir la rentabilité. Quant à parler pour les féministes c'est aussi une stratégie commerciale qui est décidée par le contexte contemporain mondial, pour répondre au changement de goût des spectateurs.

Dès les années 90, le sujet du féminisme est de plus en plus fréquent dans les séries télévisées américaines, telles que « Sex and The City » (HBO) . Certains sont d'avis que « Sex and The City »est une série du féminisme postmoderne typique : l'acte sexuel ou matérialiste, dans cette série, devient un symbole du libéralisme possédant le droit d'option. Cependant, 'prendre une femme comme premier rôle' ou 'raconter une histoire du point de vue de la femme', ne sont pas suffisants pour définir la préférence esthétique en tant qu'oeuvre tendancieuse féministe. Si l'on regarde soigneusement, le dénouement de chaque personnage féminin principal (des quatre, trois se marient) de la série ne diffère pas beaucoup de celui des rôles féminins plus traditionnels, c'est-à dire que leur bonheur ou leur vie s'appuie encore sur un homme pour se compléter. On peut aussi trouver certaines similitudes entre celle-ci et le puritanisme, ce qui semble libéral , mais au fond, c'est qu'une mutation du conservatisme.

Pourtant, il n'y a rien d'étonnant à ce phénomène au cours de l'histoire cinématographique. . Les créateurs et les acteurs de la série « The Handmaid's Tale » (La Servante écarlate), adapté d'un roman « dystopique » considéré comme une version féministe de 1984, montrent une réticence ou un déni lorsqu'on leur pose la question du féminisme. Si l'on enquête sur Internet avec des mots-clés du type 'The Handmaid's Tale + feminism' , on trouve beaucoup de thèses antagonistes.

Alors, cette série est-elle une oeuvre féministe ? Si oui, pourquoi les créateurs insistent à le nier ? Si non, comment peut-on définir la relation entre la série et le féminisme, ou y at-il des liens entre elle et les oeuvres féministes ? Quels sont les blocages contre le développement du féminisme dans les domaines cinématographique et télévisé ?

« The Handmaid's Tale »: féministe ou non?

« The Handmaid's Tale » est une série télévisée américaine créée par Bruce Miller diffusée depuis avril 2017, une adaptation du roman écrit par Margaret Atwood en 1985.

Il est évident que la série vise à créer une ambiance asphyxiante, intensive, nerveuse et effrayante depuis le premier plot. Dans un futur proche, suite à des catastrophes environnementales et des maladies sexuellement transmissibles, une baisse dramatique de la fécondité se produit, ce qui a pour conséquence un taux de natalité extrêmement bas. Les religieux croient sincèrement que seul un retour à la tradition religieuse peut les sauver. de fécondité sont regardés comme crimes capitaux. En même temps, la femme est réduite à un objet de décoration, et expropriée de ses biens, des droits de lire, d' écrire , de communiquer librement avec les autres.et doivent s'accompagner par paires pour se surveiller, la loi ne leur permet que de servir d'instruments de procréation aux classes privilégiées. La valeur, les Droits de L'Homme sont inexistants pour the handmaids , elles ne sont que des utérus.

En dépit de son sujet féministe qui engendre des débats, presque tous les créateurs et les acteurs insistent à nier l'étiquette de féminisme, ils préfèrent discuter du sujet du totalitarisme, de la religion, ou de l'humanité. Certains disent que leur déni n'a pas un objectif de contre-féminisme, ou pour nier encensement certaine spécifique idéologie dotée à travers une oeuvre culturelle. De plus on peut analyser leur attitude comme une expression de la critique féministe-postmoderne, niant le stéréotype, déconstruisant sa bimodalité et mettant l'accent sur le pluralisme féministe. Quelle est le stéréotype du féminisme dans le contexte contemporain ? Un ensemble de mouvements politiques ? Des exigences politiques trop dégoutées /déçues?prenant l'égalité homme-femme comme une excuse pour réaliser son ambition de contruire une société matrilinéaire ? que cela soit la faute de l'idéologie actuelle, du public, du système, de toute la société. Je ne suis pas d'accord.

Avant de commencer, il faut faire attention aux nuances entre 'une oeuvre cinématographique féministe' et 'lire une oeuvre dans le contexte féministe'. Dans le premier cas il ya une question d'essence proche de la philosophie, et dans le second cela relève plutôt de la méthodologie. Par exemple, l'article très connu de Laura Mulvey: « Visual Pleasure and Narrative Cinema » , est typique du fait de 'lire le cinéma dans le contexte féministe' ou 'du point de vue du féminisme'. En revanche, pour définir une oeuvre féministe, c'est un peu plus complexe. Selon moi, une oeuvre féministe regarde/lit le monde de la perspective du féminin, ou en profitant des images pour dévoiler l'essence de la femme dans le contexte actuel . Ainsi le film: « Agatha et Les Lectures illimitées »réalisé par Marguerite Duras en 1981, me semble être une vraie oeuvre féministe, ce qui est très rare. Dans le film, le manque d'images du personnage et le discours poétique continu forment un contraste intense entre l'intérieur et l'extérieur, l'image et le texte, la visualisation et la discursivisation… Le style de communication, ou les dialogues conçus dans ce film adoucissent le caractère d'une figure masculine cliché sous l'ombre de phallocratie à plus accort et sensible. L'image rationnelle et le texte sensible qui se mêlent déroulent sous nos yeux une peinture de la perte de l'image féminine dans le contexte patriarcal, sous la perspective féminine.

Pour la série, comme oeuvre adaptée du roman, on suppose une tonalité identiqué au roman. En particulier, l'auteur d'origine a aussi participé à la création de la série, néanmoins 30 ans après son œuvre Margaret Atwood a sagement décidé d' Adopter des méthodes cinématographiques et audiovisuelles qui se conforment davantage à la culture de masse contemporaine en déplaçant sa critique du radical-féminisme pour explorer davantage comment la femme peut trouver une issue pour s'echapper des formules consacrées, c'est évidemment un changement qualitatif de l'épaisseur/ la profondeur du sujet au largeur.

Dans le roman, il ya un rôle très important qui est abandonné par la série: la mère de June (Offred). Elle est radical-féministe, elle croit qu'en essence, la femme est mieux que l'homme, et souhaite un avenir utopique féministe. En revanche, June (Offred) a suivi contre l'avis de sa mère, elle habille à jouir des résultats de conflits féministe par la génération de sa mère de manière à oublier rapidement ce qui n'arrive pas normalement, jusqu 'à la construction de Gilead. La femme n'est plus une individualité indépendante et complète, elles jouent les rôles différents telles que la femme, la servante écarlate, mais enfin, qui sont des parties de système. nous déroule une peintre de symbolisme, chaque personnage présenté une idéologie différente, une classe différente.La contraction venant du sein de système féministe est l'objectif d'être critiquée, celle qui est couvert par le fait de l'oppression et de la résistance. Et pourtant, à cause de réduire la présence de la mère d'Offred, et rajouter une autre histoire (la relation entre offred et sa petite fille, et son mari.) pour servir à promouvoir son développement afin de correspondre davantage au langage cinématographique, son essence se change simultanément.

Les femmes ne subissent pas seules des exigeances, l'acte sexuel de l'homme est aussi limité par la moralité religieuse. On peut trouver que, par rapport à la femme, l'homme a encore des droits fondamentaux tels que lire, travailler… Cela me rappelle la problématique qui est proposée par Herbert Marcuse dans son livre « l'homme unidimensionnel » : lorsqu'il parle de l'essence de la démocratie, il pose une question : un esclave qui peut sélectionner son maître at-il le droit de se moquer d'un autre qui ne le peut pas ? Je pense que c'est la même chose lorsqu'on parle de cette série.on commet les mêmes fautes que les gens qui ignorent le droit de la femme, car on choisit aussi, à propos des soucis de l'homme dans cette série, de regarder sans voir, d'écouter sans entendre.

En réalité je comprends bien pourquoi nombre de chercheurs ou téléspectateurs ont pensé que cette série est féministe. contre-l'autre; le mythe féminin et la destruction du mythe féminin; « le corps féminin est un produit de la politique » et déconstruire/rompre leur lien. Cependant, on oublie souvent la continuité de histoire: l'oeuvre féministe a pour objectif de présenter ou ironiser la situation de la femme, poser une question sociale et une critique des inégalités entre femmes et hommes. = la mère, si bien que le sacrifice de la femme est moralement obligatoire etc,À mon avis, toutes les séries ou films qui insinuent que le mariage ou l'esprit de sacrifice pour la famille est la valeur de la femme ou le meilleur choix pour elle ne sont pas féministes, mais on peut biensûr les lire ou regarder sous une perspective féministe. , le personnage principal ne sort pas du joug du mythe féminin. Alors, ce n'est pas une oeuvre féministe, mais plutôt une oeuvre consciente de l'esthétique féministe.par exemple dans cette série, par rapport au fait de retrouver la valeur de l'individualité indépendante, la motivation d'Offred est plutôt d'exercer la fonction de mère. Par conséquent, le personnage principal ne sort pas du joug du mythe féminin. Alors , ce n'est pas une oeuvre féministe, mais plutôt une oeuvre consciente de l'esthétique féministe.par exemple dans cette série, par rapport au fait de retrouver la valeur de l'individualité indépendante, la motivation d'Offred est plutôt d'exercer la fonction de mère. Par conséquent, le personnage principal ne sort pas du joug du mythe féminin. Alors , ce n'est pas une oeuvre féministe, mais plutôt une oeuvre consciente de l'esthétique féministe.la motivation d'Offred est plutôt d'exercer la fonction de mère. Par conséquent, le personnage principal ne sort pas du joug du mythe féminin. Alors, ce n'est pas une oeuvre féministe, mais plutôt une oeuvre consciente de l'esthétique féministe.la motivation d'Offred est plutôt d'exercer la fonction de mère. Par conséquent, le personnage principal ne sort pas du joug du mythe féminin. Alors, ce n'est pas une oeuvre féministe, mais plutôt une oeuvre consciente de l'esthétique féministe.

« The handmaid's Tale »: une oeuvre d'avoir conscience de l'esthétique féministe?

Selon les esthéticien d'esthétique féministe, du perspective des concepts féministes tels que la parenté, l'empathie, la sympathie etc, nous proposent certaines propositions pour avancer la notion de l'esthétique féministe:

1. Souligne l'importance de la classe, la sexe, la culture, souligne l'influence de la politique sur l'oeuvre, souligne la relation dialectique entre individualisé et politique, privé et public, la sexe et la société.

2. Suggère que la création féministe diffère du tout au tout de la féminité, la féminité ne vient pas de la nature mais de la société.

3. Pour l'esthétique féministe, l'art, la nature et la vie sont égaux, la relation entre eux est corps et corps. Elle met en relief sur la compréhension et l'acceptabilité du langage artiste.

4. Explore la qualité de l'esthétique négative telles que la fragmentation, le broyage, la contradiction, l'incertitude, la non-identité pour se contruire un autre système du beau plus sensible que celui de l'art du patriarcat fondé sur le rationalisme.

Par rapport à la série, même si tout le monde rendent à des symbole sexuelles, l'ambiance crée par la couleur(en ton chaud mais parle d'une histoire très froide), afin de créer une tonalité inhibée et déprimée. , tous les personnages féminins sont classés par le couleur de leur vêtement : Handmaid - rouge, Madame - bleu, Servante - vert. Ce système de classe ne marche pas que sur les personnages féminins, mais encore les hommes en autre façon plus simple: leur boulot. Leur boulot décide leur position, autrement-dit, le droit d'avoir le sexe, seulement l'archevêque a droit de s'engager 'la cérémonie'. Apparemment, la classe, la sexe, la culture, la race, dans cette série, toutes sont controlées par la politique -> la religion, qui les force à faire partie d'un communauté, à s'éloigner l'un de l'autre, basée sur une idéologie inhumaine.Ici, tous les gens sont divisés en deux genre: exécutant et victime. Son objectif de mettre à nu les vices de la société sous l'extrémisme est cents fois de plus important que de parler de la discrimination pour certains communautés. D'ailleurs, du perspective du récit, par exemple, dans l'incipit de premier épisode, l'émergence de l'événement sans l'explication du lieu, du temps (la spacio-temporalité ambiguë), les flash-backs ne servent pas d'interpréter le contexte mais plutôt pour faire naitre une personnage qui est mentionnée avant (la narration parsemée des flash-backs non-linéarité). En outre, en raison de la narratrice qui est le rôle principal, on ne peut que lire tous les choses sous angle fragmentaire et subjectif (le récit unilatéral et subjectif). La fragmentation du récit nous relève l'incertitude de contexte,la non-identité de personnages et souligne seulement la contradiction entre l'exécutant et victime pour engendrer plus facilement l'empathie du spectateur.

Cependant, il faut admettre qu'il ya encore un certain nombre de problèmes qu'on doit envisager. D'abord, elle ne s'accorde pas les besoins esthétiques de masse. Selon les chiffres de Nielsen, la plupart des téléspectateurs de cette série est les militants ou les supporteurs de féminisme. ( En raison qu'elle est diffusée sur le média flux, on peut que faire l'enquête selon les réseaux sociaux. ) La raison d'y aboutir est la passivité de média flux. C' est-à-dire les spectateurs cherchent volontairement quelque genre spécifique pour eux-même à regarder. Autrement dit, son support de diffusion se limite le cadre de spectateur. En plus, on a perdu un gros part de spectateurs masculins. Normalement, les series disantes féministes se tombent souvent dans la gêne. D'un cote, écrire la femme,il faut intéresser l'expérience de la femme et son désir de la pensée, il suppose que le corps doit devenir le métalangage de contrer le système patriarcal, de déconstruire l'opposition binaire d'homme et femme; d'autre part, sous la pression de consumérisme mondialisé et le contexte patriarcal contemporain, représente excessivement le corps de la femme peut la conduire au risque de devenir un objet d'être épié. Par rapport aux autres séries, il est évident que « the handmaid's tale » a trouvé une façon d'éviter d'être occupé par la même gêne, elle se réduit l'intensité de l'impact visuel des passages de l'acte sexuel en profitant parfois de la musique qui a créé une ambiance divine, parfois du montage qui en a coupé la continuité. Certes, elle s'accorde avec les exigence de l'esthétique féministe, par contre,pour un certain nombre de spectateurs masculins, elle ne peut plus satisfaire son désir (voyeurisme).

Par conséquent, en dépit de beaucoup de récompenses, par égard à l'attention des spectateurs, elle demeure ciblée sur la fraction minoritaire. Mais, elle nous donne aussi une nouvelle perspective pour relire les series dites féministes, de plus elle nous présente comment faire balance entre l'évocation de la beauté de femme et le voyeurisme. Par exemple la série « Sex and The City » (HBO),comme j'ai mentionné à l'introduction du texte n'est pas une série féministe à cause des dénouements de chaque personnage principal féminin ; par contre, on peut bien la lire en ayant conscience de l'esthétique féministe. Par exemple le première épisode : d'abord, une question est posée, est-il possible que la femme cherche du bon temps comme l'homme, et que l'on sépare le sexe et le mariage ? Pour le prouver, Carly médite sans cesse une vengeance à son ex en essayant d'être cavaleuse. ne devient pas à un objet vain, pour 'interrompre la volupté du regard' (Laura Mulvey).

Conclusion :

Pourquoi le féministe devient-il un sujet discuté davantage dans le domaine télévisé ? En premier lieu, cela est relatif au contexte contemporain où le droit des femmes est exposé sur la scène mondiale. 'amusement et la volupté rapide ; pendant son processus de création, de diffusion, de compréhension par téléspectateur, c'est la signification du texte qui est la plus importante. Le texte vient du contexte ou, pourrait-on dire, le texte féministe qui est populaire dans les séries télévisées américaines est décidé par le contexte contemporain.

Cependant, est-il obligatoire de donner un label spécifique à une oeuvre qui tend évidemment à poser une question à propos de tout le monde ? Est-il nécessaire de la forcer à faire partie de la lutte politique ? La série « The handmaid's Tale » nous déroule une vision horrible d'un future proche qui est plus sérieuse qu'une farce comique.

En résumé, plutôt que définir la série « handmaid's tale » en tant que féministe, il est mieux d'en parler comme une oeuvre de prise de conscience de l'esthétique féministe.

References:

1. Simone de Beauvoir, « le deuxième sexe », l'expérience vécue tome 2, paru en avril 1986 - essai (poche).

2. Laura Mulvey, "Film and Visual Pleasure, in Film Theory and Criticism », eds., Gerald Mast, et al. Oxford UP, 1992:811.

3. Herbert Marcuse, « L'homme unidimensionnel, étude sur l'idéologie de la société industrielle », paru en avril 1968.

4. Margaret Atwood, « La servante écarlate », paru en mars 1998, poche en anglais.

5. Stuart Hall, « codage/decodage », réseau, 1994, Vol12, N68, PP.27-39. tradition de « Encoding and Decoding in Television discourse », Centre for Contemporary Cultural Studies, premiere version en 1973

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  • Moira: Hey, that shit is contagious. You want to see your baby girl again? Then you need to keep your fucking shit together.